L'Orient le jour - Jamil Sayyed revient à la charge au sujet de sa remise en liberté, 20 Aout 2008
Les avocats de l’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, ont affirmé hier dans un communiqué avoir reçu une lettre officielle de la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, « laquelle indique que son chef, Daniel Bellemare, considère que l’arrestation des quatre généraux est seulement due à une décision de la juridiction libanaise et non pas internationale ». Selon les avocats, la commission a en outre souligné qu’elle « n’a rien à voir avec cette décision » et qu’elle avait « fourni à la justice libanaise toutes les informations qui ont innocenté le général Jamil Sayyed face aux informations diffamatoires des faux témoins, pour que celle-ci prenne la décision adéquate concernant son maintien en détention ».La lettre, ont poursuivi les avocats, met l’accent sur le fait que le mandat international accordé à la commission « n’autorise pas son chef, quel qu’il soit, à se mêler de questions relevant de la compétence de la justice libanaise, et notamment les arrestations et les remises en liberté ». « La recommandation de (l’ancien chef de la commission internationale d’enquête, Detlev) Mehlis d’arrêter le général Sayyed, ainsi que d’autres, sont considérées par la commission comme étant caduques et une atteinte aux prérogatives de la justice libanaise », poursuit le communiqué, ajoutant que le général Sayyed a présenté au juge d’instruction Sakr Sakr, par le biais de son avocat, Akram Azouri, un mémorandum dans lequel il lui demande de prendre une décision au sujet de son maintien en détention.
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