Le président Bush s’entretenant avec Saad Hariri à la Maison-Blanche, hier. Recevant hier Saad Hariri à la manière d’un chef de l’Exécutif, le président George W. Bush et les autres hauts responsables américains ont dans les faits démenti assez largement les analyses selon lesquelles le Liban n’est pas une priorité pour Washington. Soulignant sa volonté d’aider ce pays à se dégager de ses difficultés, M. Bush a axé ses propos sur trois volets : 1 - l’élection présidentielle, au sujet de laquelle il s’en est vivement pris aux « interférences » de la Syrie ; 2 – le tribunal international, dont la mise en place est trop lente, selon lui, et qu’il est nécessaire d’accélérer ; 3 – la lutte contre les groupes extrémistes. Sur ce dernier point, M. Bush a annoncé l’envoi au Liban de l’amiral William Fallon, qui dirige le Centcom, pour évaluer les besoins de l’armée dans cette lutte. M. Hariri s’est en outre entretenu avec le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d’État Condoleezza Rice, le chef du Conseil de sécurité nationale Stephen Hadley et d’autres responsables de l’administration. À Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré à L’Orient-Le Jour que l’assassinat d’Antoine Ghanem a « donné un coup d’arrêt aux efforts de conciliation » entre la France et la Syrie et que les conditions d’une visite à Damas « ne sont pas réunies ».Sur le plan interne, l’ancien député Camille Ziadé a affirmé sans détour à partir de Bkerké que le prochain président devrait être issu du 14 Mars. Nos informations et les correspondances d’Irène MOSALLI à Washington et d’Élie MASBOUNGI à Paris
PRESS REVIEW
Bush : La Syrie s’ingère dans la présidentielle et le tribunal tarde à être mis en place
Le président Bush s’entretenant avec Saad Hariri à la Maison-Blanche, hier. Recevant hier Saad Hariri à la manière d’un chef de l’Exécutif, le président George W. Bush et les autres hauts responsables américains ont dans les faits démenti assez largement les analyses selon lesquelles le Liban n’est pas une priorité pour Washington. Soulignant sa volonté d’aider ce pays à se dégager de ses difficultés, M. Bush a axé ses propos sur trois volets : 1 - l’élection présidentielle, au sujet de laquelle il s’en est vivement pris aux « interférences » de la Syrie ; 2 – le tribunal international, dont la mise en place est trop lente, selon lui, et qu’il est nécessaire d’accélérer ; 3 – la lutte contre les groupes extrémistes. Sur ce dernier point, M. Bush a annoncé l’envoi au Liban de l’amiral William Fallon, qui dirige le Centcom, pour évaluer les besoins de l’armée dans cette lutte. M. Hariri s’est en outre entretenu avec le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d’État Condoleezza Rice, le chef du Conseil de sécurité nationale Stephen Hadley et d’autres responsables de l’administration. À Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré à L’Orient-Le Jour que l’assassinat d’Antoine Ghanem a « donné un coup d’arrêt aux efforts de conciliation » entre la France et la Syrie et que les conditions d’une visite à Damas « ne sont pas réunies ».Sur le plan interne, l’ancien député Camille Ziadé a affirmé sans détour à partir de Bkerké que le prochain président devrait être issu du 14 Mars. Nos informations et les correspondances d’Irène MOSALLI à Washington et d’Élie MASBOUNGI à Paris
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Assassinat Hariri Jamil el-Sayyed fait assumer à Rizk et à Mirza la responsabilité de sa détention
L’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil el-Sayyed, a adressé au ministre de la Justice, Charles Rizk, ainsi qu’au procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, un mémorandum dans lequel il leur fait assumer la responsabilité « entière de sa détention, depuis deux ans, à cause de violations commises et de comportements qui sont en contradiction avec les positions de l’ONU, la résolution 1595, les lois internationales et libanaises ».Dans le texte qui a été adressé par l’intermédiaire de son avocat, Akram Azouri, le général Sayyed se fonde sur les propos tenus par le conseiller du secrétaire général de l’ONU pour les Affaires juridiques, Nicolas Michel, selon lesquels « il appartient aux seules autorités libanaises de trancher l’affaire de sa détention, l’ONU, la commission internationale d’enquête, le procureur général international et le tribunal international n’ayant rien à voir dans cette affaire ».Selon le mémorandum, « le ministre de la Justice insistait sur l’incompétence des autorités judiciaires à ce niveau, alors que le procureur général cherche à prolonger la période de détention politique afin de pouvoir transmettre le dossier de l’enquête au tribunal international, ce que M. Nicolas Michel a refusé en indiquant que le tribunal international n’est pas habilité à trancher en ce qui concerne la détention » des quatre généraux.
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« Les Libanais sont tous d’accord sur le tribunal international », souligne Rizk
L'Orient le jour - « Les Libanais sont tous d’accord sur le tribunal international », souligne Rizk, 3 octobre 2007.
Sfeir appelle toutes les parties à ne prêter allégeance qu’au Liban
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a souhaité hier que le prochain président œuvre pour la renaissance du pays, qu’il bénéficie de l’unanimité libanaise et qu’il sache unifier les Libanais. Notant qu’il s’agit là d’une tâche difficile, il a estimé que « si nous parvenons à adopter des positions fermes et à être conscients de nos responsabilités, les difficultés deviendront faciles à surmonter ». Mgr Sfeir, qui a reçu hier à Bkerké le ministre de la Justice Charles Rizk, a appelé, dans le cadre de son commentaire sur la présidentielle, toutes les parties libanaises à ne prêter allégeance qu’au Liban. Devant une délégation d’étudiants du 14 Mars, Mgr Sfeir a indiqué que « les musulmans et les chrétiens du Liban doivent apprendre à vivre dans une atmosphère de fraternité et de coopération. Nous aurions souhaité que cette crise que traverse le pays n’ait jamais lieu ». Concernant la conjoncture présente dans le pays, Mgr Sfeir a indiqué que « si nous apprenons à vivre ensemble comme des frères, la crise disparaîtra ». « Le problème c’est que beaucoup de Libanais prêtent toujours allégeance à tel ou tel État. Ce qu’il faut pourtant, c’est prêter avant tout allégeance à notre pays », a-t-il ajouté. « Chacun cherche son propre intérêt, c’est pour cette raison que nous devons chercher l’intérêt du pays », a-t-il dit, rappelant que le Liban est un message, tel que l’a qualifié le pape Jean-Paul II. « Nous souhaitons dépasser ces jours difficiles et avoir un futur président qui œuvre pour la renaissance du pays », a indiqué Mgr Sfeir, soulignant que « ce président devrait bénéficier de l’unanimité des Libanais et devrait savoir comment les unifier. C’est certes difficile mais si nous parvenons à adopter des positions tranchées et à prendre conscience de nos responsabilités, les choses les plus difficiles deviendront alors faciles ». Les jeunes du 14 Mars, qui ont visité Bkerké pour manifester leur soutien au patriarche, notamment en ce qui concerne les élections présidentielles, ont insisté de leur côté sur le fait que le port d’armes doit être de l’exclusivité de l’État. Charles Rizk Signalons, par ailleurs, que le patriarche Sfeir a aussi reçu hier le ministre de la Justice, Charles Rizk, qu’il a retenu à déjeuner.À l’issue de l’entretien, M. Rizk a indiqué que « la division politique actuelle a une base communautaire opposant deux grands blocs. Si cette situation se poursuit, elle mènera à la guerre civile ». « Je pense que tout le peuple libanais est d’accord sur le tribunal international. Que ce soit la majorité ou l’opposition, tout le monde est désormais conscient du fait que ce tribunal est inévitable et qu’il est actuellement en cours de formation », a indiqué M. Rizk, soulignant que « le chef du CPL, le général Michel Aoun, ainsi que le président de la Chambre, Nabih Berry, m’ont dit à plusieurs reprises qu’ils soutiennent le tribunal. » Également parmi les visiteurs de Bkerké, le nonce apostolique Luigi Gatti, l’ambassadeur d’Iran au Liban, Mohammad Reza Chibani, le responsable des relations publiques de la LAU, Souheil Matar, et le directeur général de l’équipement hydraulique, Fady Comair.
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Background - خلفية
On 13 December 2005 the Government of the Lebanese Republic requested the UN to establish a tribunal of an international character to try all those who are alleged responsible for the attack of 14 february 2005 that killed the former Lebanese Prime Minister Rafiq Hariri and 22 others. The United Nations and the Lebanese Republic consequently negotiated an agreement on the establishment of the Special Tribunal for Lebanon.
Chronology - Chronologie
Détenus - Detainees - المعتقلون
International Criminal Justice
Videos - فيديو
- Now Lebanon : Crowds Gather to Show Support for International Tribunal, August 4, 2010
- IRIS Institute:La creation du TSL est-elle justifiee? - June 18, 2009
- Al Manar : Interview with Ali Hajj right after his release - April 30, 2009
- Al Manar: Summary of Jamil Al Sayyed's press conference, April 30, 2009
- AFP, Freed Lebanese prisoner speaks out - April 30, 2009
- OTV : exclusive interview with Jamil Sayyed - April 30, 2009
- Al Jazeeera English : Crowds celebrate Hariri suspects'release - April 29, 2009
- OTV : report about Ali el Hajj - March 18, 2009
Liens - Links - مواقع ذات صلة
Frederic Megret, McGill University, 2008. A special tribunal for Lebanon: the UN Security Council and the emancipation of International Criminal Justice
International Center for Transitional Justice Handbook on the Special Tribunal for Lebanon, April 10, 2008
United Nations
Conférence de presse de Nicolas Michel, 19 Sept 2007
Conférence de presse de Nicolas Michel, 27 Mars 2008
Département d'Etat américain
* 2009 Human Rights report
* 2008 Human Rights report
* 2007 Human Rights report
* 2006 Human Rights report
* 2005 Human Rights report
ICG - International Crisis Group
The Hariri Tribunal: Separate the Political and the Judicial, 19 July, 2007. [Fr]
HCSS - Hague Centre for strategic studies
Hariri, Homicide and the Hague
Human Rights Watch
* Hariri Tribunal can restore faith in law, 11 may 2006
* Letter to Secretary-General Kofi Annan, april 27, 2006
Amnesty International
* STL insufficient without wider action to combat impunity
* Liban : le Tribunal de tous les dangers, mai 2007
* Jeu de mecano
Courrier de l'ACAT - Wadih Al Asmar
Le Tribunal spécial pour le Liban : entre espoir et inquiétude
Georges Corm
La justice penale internationale pour le Liban : bienfait ou malediction?
Nadim Shedadi and Elizabeth Wilmshurt, Chatham House
The Special Tribunal for Lebanon : the UN on Trial?, July 2007
Issam Michael Saliba, Law Library of Congress
International Tribunals, National Crimes and the Hariri Assassination : a novel development in International Criminal Law, June 2007
Mona Yacoubian, Council on Foreign Relations
Linkages between Special UN Tribunal, Lebanon, and Syria, June 1, 2007