This blog of the Lebanese Center for Human Rights (CLDH) aims at granting the public opinion access to all information related to the Special Tribunal for Lebanon : daily press review in english, french and arabic ; UN documents, etc...

Ce blog du
Centre Libanais des droits humains (CLDH) a pour objectif de rendre accessible à l'opinion publique toute l'information relative au Tribunal Spécial pour le Liban : revue de presse quotidienne en anglais, francais et arabe ; documents onusiens ; rapports, etc...
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PRESS REVIEW

Tribunal international - Son premier budget annuel sera de 35 millions de dollars « Les choses avancent relativement très vite », annoncent Geir Peder

L'Orient le jour - Tribunal international - Son premier budget annuel sera de 35 millions de dollars « Les choses avancent relativement très vite », annoncent Geir Pedersen et Charles Rizk, 31 Aout 2007.

Le processus de formation du tribunal international chargé de statuer sur l’assassinat de Rafic Hariri « avance très vite, comparé aux processus similaires », a affirmé hier Geir Perdersen, coordonnateur des institutions des Nations unies au Liban, à l’issue d’un entretien avec le ministre de la Justice, Charles Rizk.« J’ai informé le ministre de la Justice des détails concernant le tribunal qui m’ont été communiqués lors de mon séjour, la semaine dernière, à New York, avec qui j’ai vu le secrétaire général de l’ONU et d’autres responsables, et au cours duquel nous avons examiné de façon approfondie le mécanisme de fonctionnement du tribunal », a déclaré M. Pedersen.« Maintenant que nous avons décidé que le siège du tribunal sera en Hollande et que nous avons déterminé les moyens de son financement, nous allons nommer les juges qui y siègeront. Par la suite, nous nommerons le procureur général et son adjoint, en coordination bien entendu avec le gouvernement libanais », a précisé M. Pedersen.De son côté, M. Rizk a rappelé que le premier budget annuel du tribunal international sera de l’ordre de 35 millions de dollars, somme qu’il n’a pas considéré comme « énorme ».Le Conseil des ministres a avancé un crédit de 5 millions de dollars au ministère de la Justice, comme provision pour le tribunal international, a encore précisé le ministre de la Justice.

Work proceeds on set-up of Hariri tribunal

Daily Star - Work proceeds on set-up of Hariri tribunal, August 31, 2007

BEIRUT: Preparations are continuing for the establishment of a special court to try suspects in the 2005 killing of former Prime Minister Rafik Hariri, the Central News Agency (CNA) said Thursday. The CNA said the tribunal will be held in The Netherlands. The agency said that United Nations Secretary General Ban Ki-moon had delegated Undersecretary General for Legal Affairs Nicholas Michel to handle the details of the trial with the Dutch government.
Michel will also be discussing with the government matters of funding, budgeting and location, and the issues of security, working conditions, and placement of the accused.
Designated judges are expected be announced on September 24. Ban has the list of 14 Lebanese nominees, from whom four will be chosen.
Official sources said that the approximate cost for the initial year would be $50 million, 49 percent of which Lebanon will cover. The Lebanese Cabinet recently set aside LL7.5 billion (about $5 million) as an advance payment against the share Beirut will be contributing to the trial.

Attorneys call for release of detained security chiefs

Daily Star - Attorneys call for release of detained security chiefs, August 30, 2007

BEIRUT: Attorneys of the detained four former security chiefs for alleged involvement in the assassination of former Premier Rafik Hariri, demanded on Wednesday that their clients be "immediately" released, describing their confinement as based on "political rather than legal considerations."
"The incarceration of the four security chiefs is a real tragedy and their continuing confinement serves a sole purpose, that of transferring their case to the international tribunal into the assassination," Issam Karam attorney of the former head of the Internal Security Forces told reporters.
The generals - Jamil Sayyed of General Security, Raymond Azar of Army Intelligence, Mustafa Hamdan of the Presidential Guard and Hajj - were detained in August 2005.
Attorneys Akram Azoury, Naji Boustany, and Karam held a news conference at the Coral Beach Hotel to mark the two-year confinement of the former security chiefs.
Karam said he was surprised that his client was kept in confinement, after the UN probe into the assassination represented by its head Serge Brammertz "has, five times, officially declared that the arrest of the four former security generals falls strictly within the responsibilities of the Lebanese judiciary and the [UN] committee was not to be held responsible for it."
Karam said that the judiciary has not presented "a single evidence or testimony which condemn the former generals," adding that the "procrastination exhibited aims to transfer the case to the international tribunal so as to release the judiciary from any responsibility concerning the illegal confinement."
"The numerous lawsuits which have flooded against chief of Lebanese investigations into the assassination, Magistrate Elias Eid, demanding that he be replaced for incompetence are yet another means to delay the release of the four officers," Karam added.
Mohammad Mattar, the lawyer for the heirs of four Hariri bodyguards who died in the bombing, filed a request in June that Eid be replaced. Mattar cited Eid's alleged "intention" to release Azar and Sayyed before the conclusion of the investigation. He also cited Eid's "friendly relations" with the lawyers and families of the four officers.
In a statement Monday, Sayyed's attorney Azoury held the executive authorities responsible for the ongoing detention, adding that lawsuits against Eid which have all been rejected aim at creating a judicial vacuum.
"They will keep on pressing and filing lawsuits until they get him out," he said.
The Court of Appeals had announced that freezing the authorities of an investigative magistrate did not "fall among its responsibilities."
"Both the judicial as well as the executive authorities should be held responsible if any vacuum was created if Judge Eid was dismissed from his current responsibilities," Azoury said.

Assassinat Hariri - Les avocats des quatre généraux qualifient les plaintes contre le juge Eid de « manœuvres dilatoires »,

L'Orient le jour - Assassinat Hariri - Les avocats des quatre généraux qualifient les plaintes contre le juge Eid de « manœuvres dilatoires », 30 Aout 2007.

Les avocats de défense des quatre généraux arrêtés dans le cadre de l’assassinat de Rafic Hariri sont revenus hier à la charge en dénonçant pour la énième fois la détention « arbitraire et illégale » de Jamil Sayyed, Raymond Azar, Ali el-Hajj et Moustapha Hamdane. Lors d’une conférence de presse tenue conjointement par les avocats de défense des quatre officiers, Akram Azouri, Malek Sayyed, Naji Boustany, Youssef Fenianos et Issam Karam, ces derniers ont critiqué les « manœuvres dilatoires » auxquelles ont recouru des « parties tierces » en portant plusieurs plaintes contre le juge d’instruction, Élias Eid, chargé de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri. Le juge Eid avait été accusé par des parties civiles, sur base de suspicions légitimes, « d’avoir eu l’intention de libérer les généraux ». Rappelons que le magistrat avait été récemment dessaisi du dossier, dans un jugement d’avant-droit, sans qu’il n’ait été remplacé par un autre juge pour poursuivre l’enquête. C’est ce que les avocats de défense des généraux ont notamment stigmatisé, affirmant qu’il s’agit d’un « artifice » pour bloquer la procédure judiciaire, « en vue de gagner du temps ».« La mise à l’écart du juge Élias Eid est intentionnelle, visant à retarder le plus possible le procès, en attendant que les préparatifs de la mise en place du tribunal international soient achevés. L’affaire sera à ce moment-là déférée devant la justice internationale », ont soutenu les juristes. Rappelant les différents « vices de fond et de forme » qui ont entaché la décision, la procédure d’arrestation et la poursuite de la détention des généraux, notamment « l’absence de preuves tangibles contre eux », les avocats ont réitéré la demande de libération de leurs clients respectifs, qui, ont-ils soutenu, « sont tous les quatre absolument innocents ».

Affaire Hariri : le Tribunal international sera installé aux Pays-Bas

Centre de nouvelles ONU - Affaire Hariri : le Tribunal international sera installé aux Pays-Bas, 17 août 2007.

Le Secrétaire général de l'ONU a confirmé aujourd'hui que le gouvernement des Pays-Bas avait accepté d'accueillir à La Haye les locaux du Tribunal international pour le Liban. Le Secrétaire général a été heureux de recevoir une lettre en ce sens, le 15 août 2007, de la part du Premier ministre Jan Peter Balkenende, indique un message transmis par sa porte-parole.
Ban Ki-moon avait souligné dans sa requête auprès des Pays Bas le fait que ce pays accueillait déjà d'éminentes juridictions internationales, à savoir la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale, et le Tribunal pénal International pour l'ex-Yougoslavie.
Le Tribunal récemment créé par une résolution du Conseil de sécurité, sera chargé de juger les responsables de l'attentat qui a causé la mort de l'ex-Premier ministre libanais Rafik Hariri, ainsi que des autres crimes politiques commis dans le pays depuis 2005.
La nouvelle juridiction internationale « commencera ses travaux à une date qui sera déterminée par le Secrétaire général en consultation avec le gouvernement libanais et en tenant compte des progrès enregistrés par la Commission internationale indépendante de l'ONU ».

Dutch set conditions for hosting Hariri tribunal

Daily Star - Dutch set conditions for hosting Hariri tribunal, August 17, 2007

By Arthur Blok.

The Dutch government is setting conditions before agreeing to host the trial of suspects in the assassination of former Lebanese Prime Minister Rafik Hariri, the Foreign Ministry said Thursday. A key condition is that another country volunteer in advance to imprison anyone convicted in the suicide truck bombing that killed Hariri in February 2005, said spokesman Bart Rijs.
Foreign Minister Maxime Verhagen told Dutch radio he expects the government to agree to a request by UN Secretary General Ban Ki-moon last month that the Netherlands host the court.
But Verhagen "expects some practical matters to be arranged first," Rijs said. "We insist that people ... convicted by the tribunal would not be detained after their conviction in the Netherlands but in another country," he added. Verhagen said the matter would be settled once agreements had been reached on issues such as who would bear the costs.
"We will react positively" to the request of Ban to have the tribunal in The Hague, he said.
"I am working under the premise that the tribunal will be in The Hague. Obviously we have to sort out some practical matters first like financing and where possible convicts will go to serve their sentences," the minister said, adding: "I think it will work out."
The United Nations secretary general wrote to Prime Minister Jan Peter Balkenende last month asking the Netherlands to host the Hariri tribunal. Balkenende will send Ban his positive response "very soon," Verhagen said.
Sources close to the Cabinet of Balkenende told The Daily Star that they will advise him positively on the tribunal. They are currently looking into the practical side of setting up the tribunal, the sources said.
Dutch authorities set the same condition when they agreed to stage the trial of former Liberian President Charles Taylor for war crimes in Sierra Leone. Arrangements were delayed for months until Britain agreed to find a cell for Taylor if he is convicted by the Special Court for Sierra Leone.
A second question concerned the financing of the Hariri tribunal, which could operate for years and cost millions, including security and salaries for staff and a panel of international judges.
"Of course, the tribunal does not need to be paid [for] by the Dutch government, it is paid for by Lebanon and the member states of the UN," Rijs said.
Negotiations are under way to satisfy the Dutch conditions, the spokesman said.
Questions concerning the location of the tribunal inside the Netherlands must also be settled. It is still uncertain if the tribunal will be located in The Hague itself or should there be an alternative location. Sources close to the cabinet said they are waging alternatives such as Camp Zeist. This old military base in the center of Holland was also used to try the two Libyans held responsible for the bombing of Pan Am flight 103 over Lockerbie Scotland on December 21, 1988.
Before the Dutch government can officially decide about the Hariri tribunal, it needs to receive the approval of the Dutch Parliament.
A representative of the Liberal party VVD, an opposition party holding 22 seats, reacted enthusiastically to the remarks made by the foreign ministry. MP Hans van Baalen said on Thursday he hopes that the government will hurry up.
"Otherwise we might lose it to other countries", he said.
Socialist MP Harry van Bommel was less amused by the words spoken by Verhagen. His party, which represents 25 seats, believes that the Parliament is being put to the side by the government.
"Such crucial decisions should be first discussed in Parliament. This is not the right way", said Van Bommel.
However, the governing coalition can count on a majority of eighty seats from the 150 MPs in Parliament.
The Dutch government has been keen to strengthen the Netherland's role as the world's legal center.
Hariri and 22 others died in February 2005 in a Beirut car bombing that interim UN findings have linked to Syrian and Lebanese security officials. Syria has denied involvement.
The UN and the Lebanese government agreed last year that a special tribunal based outside Lebanon would try those suspected of killing Hariri.
UN officials have said they expect it to take up to a year to get the court functioning after a UN-established commission completes its investigation.
The first UN chief investigator, Detlev Mehlis, said the complexity of the assassination suggested Syrian and Lebanese intelligence services played a role in the bombing. Four pro-Syrian Lebanese generals have been under arrest for 20 months in the case.
Wrangling over the tribunal has fueled a political crisis between Lebanon's Western-backed government and the opposition. The tensions have erupted into street battles in January, killing 11 people.

La Haye accepte d’accueillir le tribunal international pour le Liban

L'Orient le jour - La Haye accepte d’accueillir le tribunal international pour le Liban, 17 août 2007.

Les Nations unies annonceront officiellement aujourd’hui que les Pays-Bas ont « réagi positivement » à la proposition de Ban Ki-moon d’accueillir le tribunal international chargé de juger les assassins de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri, comme l’a annoncé hier le ministre hollandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen, à la radio néerlandaise NOS. « Nous partons du principe que le tribunal se trouvera aux Pays-Bas. Bien entendu, il faut régler un certain nombre d’aspects pratiques, comme le financement ou la façon et le lieu où les condamnés purgeront leur peine », a indiqué le ministre néerlandais. « Ça va réussir. Le Premier ministre approchera très bientôt M. Ban Ki-moon » pour l’en informer, selon M. Verhagen.Ban Ki-moon avait adressé une lettre en juillet dernier au Premier ministre hollandais, Jan Peter Balkenende, pour lui demander d’accueillir sur son sol, à La Haye, le tribunal international pour le Liban, en espérant que le gouvernement des Pays-Bas prendra en considération sa demande. Dans sa lettre, le secrétaire général a souligné que les « Pays-Bas accueillent déjà plusieurs tribunaux et juridictions, dont la Cour internationale de justice (CIJ) et le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), et que l’expérience acquise serait très précieuse pour le tribunal spécial pour le Liban ». La semaine prochaine, Nicolas Michel, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires juridiques, présentera son rapport au secrétaire général de l’ONU, qui le transmettra à son tour au Conseil de sécurité.

Sayyed questions motives of Hariri probe prosecutors

Daily Star - Sayyed questions motives of Hariri probe prosecutors, August 9, 2007.
The detained former head of the General Security Major General Jamil Sayyed said Wednesday that the proceedings of the Lebanese judicial system concerning the investigation into the assassination of former Premier Rafik Hariri contradict the notion of justice.
Sayyed's lawyer Akram Azouri released a statement Wednesday referring to recent comments made by head of the parliamentary majority Saad Hariri in which the MP said: "We do not seek revenge from anyone. We just want justice to hold the criminals responsible."
The lawyer contested Hariri's statement by alleging that the most recent report released by prosecutor Serge Brammertz, the head of the UN Investigation Committee into the Hariri assassination, "proves that the information and accusations that led to the arrest of Sayyed were dishonest and obsolete."
Azouri also cited Brammertz as saying that "political considerations in favor of the government have prevented the release of Sayyed."
Sayyed also questioned the reason behind what he said was the stalling of the investigation by state prosecutor Said Mirza ever since Brammertz's comments emerged.
"Could it be that the only way Mirza can bypass Brammertz's conclusions, which are in favor of Sayyed, and postpone his political indictment in contradiction to the international investigation, is to freeze the Lebanese investigation?" asked Azouri.

Azouri rappelle la position de Brammertz allant à l’encontre de la poursuite de la détention de Sayyed

L'Orient le jour - Azouri rappelle la position de Brammertz allant à l’encontre de la poursuite de la détention de Sayyed, 9 Aout 2007.

L’avocat de défense de l’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, a publié hier un communiqué dans lequel il rappelle les propos du chef de la majorité, Saad Hariri, qui avait clairement déclaré qu’il « ne cherchait pas à prendre revanche de qui que ce soit, mais aspirait à ce que justice soit faite pour sanctionner les criminels ». Or, a précisé Me Akram Azouri, le comportement de la justice libanaise dans l’affaire de l’investigation sur l’assassinat de Rafic Hariri contredit les affirmations de son fils. Dans son texte, l’avocat a rappelé que M. Sayyed avait envoyé aux différents pôles du pouvoir de la majorité et de l’opposition, dont M. Hariri, une copie officielle d’un mémorandum qu’il avait soumis à la justice libanaise en janvier 2007 ainsi qu’une copie officielle adressée au Conseil de sécurité de l’ONU en juillet 2007, dans laquelle il souligne « le témoignage » du chef de la commission d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, Serge Brammertz, sur les propos avancés par le procureur général près la Cour de cassation, le juge Saïd Mirza, le 8 décembre 2006. Ce dernier avait déclaré devant le chef des enquêteurs « que les considérations politiques qui vont dans l’intérêt de l’État entravent la libération du général Sayyed », a précisé M. Azouri. Il a en outre rappelé que M. Brammertz avait par la suite, le 8 mars 2007, notifié les magistrats libanais qu’il ne détenait aucune information sur le général Sayyed, qui puisse justifier la poursuite de sa détention sous prétexte que l’enquête continue.

Le juge Eid bientôt dessaisi de l’affaire Hariri ?

L'Orient le jour - Le juge Eid bientôt dessaisi de l’affaire Hariri ?, 9 Août 2007.

Selon des sources judiciaires concordantes et dignes de foi, citées par notre correspondante Claudette Sarkis, le juge Élias Eid devrait être dessaisi du dossier de l’assassinat de Rafic Hariri dès la mise sur pied du tribunal international. Un autre magistrat sera saisi de l’affaire. Il est prévu que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, désigne prochainement les magistrats du tribunal.La cour de première instance sera formée d’un procureur général et de trois magistrats, dont deux Occidentaux et un Libanais. La cour d’appel sera formée de trois magistrats occidentaux et de deux magistrats libanais, sachant que le procureur général adjoint sera un Libanais. Un quatrième magistrat sera désigné au poste de conseiller auprès du tribunal à caractère international.

Nicolas Michel demande au Conseil de sécurité de nommer les juges internationaux dans l’affaire Hariri

L'Orient le jour - Nicolas Michel demande au Conseil de sécurité de nommer les juges internationaux dans l’affaire Hariri, 7 Aout 2007.

New York, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL
[...]Par ailleurs, en ce qui concerne le tribunal international qui doit juger les assassins de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri, M. Nicolas Michel a adressé, le 1er août au nom du secrétaire général de l’ONU, une lettre au Conseil de sécurité l’invitant à nommer les juges internationaux. L’article 2 de l’annexe de la résolution 1757 (2007) sur la nomination des juges et la composition du tribunal requiert un juge international faisant fonction de juge, deux juges internationaux et un juge libanais affectés à la chambre de première instance, trois juges internationaux et deux juges libanais affectés à la chambre d’appel, ainsi qu’un juge international et un juge libanais suppléants. Rappelant les termes de l’annexe, Nicolas Michel a mis l’accent sur le fait que les « juges internationaux appelés à faire fonction de juges de la mise en état, ou à siéger à la chambre de première instance ou à la chambre d’appel, ainsi que les juges suppléants sont nommés par le secrétaire général parmi les candidats présentés par les États membres, à son invitation, ainsi que par des personnes compétentes ». L’article spécifie que le secrétaire général nomme les juges sur recommandation d’un jury de sélection qu’il établit après en avoir avisé le Conseil de sécurité. Le jury de sélection se compose de deux juges, siégeant ou ayant siégé dans un tribunal international, et du représentant du secrétaire général. Les juges sont nommés pour un mandat de trois ans, renouvelable pour une durée à déterminer par le secrétaire général, en coordination avec le gouvernement libanais. Ajoutant que « le procureur et le procureur adjoint doivent jouir de la plus haute considération morale et justifier une compétence professionnelle du niveau le plus élevé, ainsi que d’une grande expérience des enquêtes et poursuites légales », Nicolas Michel a appelé les candidats à lui transmettre leur curriculum vitae avant le 24 septembre prochain.Les Pays-Bas qui avaient été pressentis par Ban Ki-moon pour accueillir le tribunal international pour le Liban n’ont toujours pas donné une réponse officielle, a indiqué Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général, lors d’un point de presse. « Nous espérons que lorsque le secrétaire général présentera son rapport au Conseil sur le tribunal spécial pour le Liban et ses préparatifs, prévu le 31 août, nous pourrons alors faire une annonce officielle sur ce plan », a-t-il assuré.

Court of Appeals rejected Eid replacement


Daily Star, Court of Appeals rejected Eid replacement, August 02, 2007


BEIRUT: The Court of Appeals rejected a request submitted to it in early June to replace investigating magistrate Elias Eid, head of the Lebanese investigation into the February 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri, a judicial report said on Wednesday.

Mohammad Mattar, the lawyer for the heirs of four Hariri bodyguards who died in the February 14, 2005 bombing, filed a request in June that Eid be replaced. Mattar cited Eid's alleged "intention" to release former security officials Raymond Azar and Jamil Sayyed before the conclusion of the investigation. He also cited Eid's "overly friendly relations" with the lawyers and families of the four former security officials charged with involvement in the assassination: Sayyed, Azar, Ali al-Hajj and Mustafa Hamdan.

The Court of Appeals said that limiting the authority of an investigative magistrate did not "fall within the responsibilities of the Court of Appeals."

The An-Nahar newspaper reported that the judiciary had acquired a document showing "some forms of common interests between the judge and the suspect." The document, reportedly delivered to judicial authorities by General Security head General Wafiq Jezzini, showed that Eid had benefited in 2003 from gas coupons Sayyed used to distribute when Sayyed was in his previous post.

La cour d'appel rejette une demande de remplacement du juge Eid


L'Orient le jour - La cour d'appel rejette une demande de remplacement du juge Eid, 2 Aout 2007.


La cour d’appel a décidé hier à l’unanimité, à l’issue d’une réunion présidée par le juge Sami Mansour, de rejeter pour raison d’incompétence une demande de remplacer le juge Élias Eid, chargé actuellement d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et de 22 personnes tuées dans le même attentat à l’explosif le 14 février 2005.

Cette demande avait été présentée par l’avocat Mohammad Matar, au nom d’un groupe de parents des victimes, Tarek Mohammad Harb, Zeina Tarraf, Ihsan Nasser et Saadeddine Darwiche. Le tribunal a décidé de faire assumer à la partie plaignante les frais de la procédure. L’avocat Matar avait en effet demandé qu’Élias Eid soit remplacé par un autre juge d’enquête dans cette affaire.

La cour d’appel a présenté des arguments prouvant son incompétence à statuer dans ce genre d’affaire, soulignant que « la demande de remplacement d’un juge d’enquête a une incidence sur la bonne marche de l’enquête et ne fait pas partie du droit des parties dans le procès ». Le document indique aussi que la loi n’a pas donné à cette cour des prérogatives lui permettant de trancher l’affaire du remplacement d’un juge, et qu’il s’agit là d’une des prérogatives de la Cour de justice.

À signaler qu’une seconde demande allant dans le même sens a été présentée par un autre plaignant, Adnane Zahabi, mais qu’elle connaîtra probablement le même sort.

En outre, la Cour de cassation, présidée par le juge Ralph Riachi, se penche actuellement sur une demande similaire de remplacement du juge Eid par un autre dans l’affaire Hariri.

Background - خلفية

On 13 December 2005 the Government of the Lebanese Republic requested the UN to establish a tribunal of an international character to try all those who are alleged responsible for the attack of 14 february 2005 that killed the former Lebanese Prime Minister Rafiq Hariri and 22 others. The United Nations and the Lebanese Republic consequently negotiated an agreement on the establishment of the Special Tribunal for Lebanon.

Liens - Links - مواقع ذات صلة

The Washington Institute for Near East Policy, David Schenker , March 30, 2010 . Beirut Spring: The Hariri Tribunal Goes Hunting for Hizballah


Frederic Megret, McGill University, 2008. A special tribunal for Lebanon: the UN Security Council and the emancipation of International Criminal Justice


International Center for Transitional Justice Handbook on the Special Tribunal for Lebanon, April 10, 2008


United Nations
Conférence de presse de Nicolas Michel, 19 Sept 2007
Conférence de presse de Nicolas Michel, 27 Mars 2008


Département d'Etat américain
* 2009 Human Rights report
* 2008 Human Rights report
* 2007 Human Rights report
* 2006 Human Rights report
* 2005 Human Rights report



ICG - International Crisis Group
The Hariri Tribunal: Separate the Political and the Judicial, 19 July, 2007. [Fr]


HCSS - Hague Centre for strategic studies
Hariri, Homicide and the Hague


Human Rights Watch
* Hariri Tribunal can restore faith in law, 11 may 2006
* Letter to Secretary-General Kofi Annan, april 27, 2006


Amnesty International
* STL insufficient without wider action to combat impunity
* Liban : le Tribunal de tous les dangers, mai 2007
* Jeu de mecano


Courrier de l'ACAT - Wadih Al Asmar
Le Tribunal spécial pour le Liban : entre espoir et inquiétude


Georges Corm
La justice penale internationale pour le Liban : bienfait ou malediction?


Nadim Shedadi and Elizabeth Wilmshurt, Chatham House
The Special Tribunal for Lebanon : the UN on Trial?, July 2007


Issam Michael Saliba, Law Library of Congress
International Tribunals, National Crimes and the Hariri Assassination : a novel development in International Criminal Law, June 2007


Mona Yacoubian, Council on Foreign Relations
Linkages between Special UN Tribunal, Lebanon, and Syria, June 1, 2007