L'Orient le jour - Azouri rappelle la position de Brammertz allant à l’encontre de la poursuite de la détention de Sayyed, 9 Aout 2007.
L’avocat de défense de l’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, a publié hier un communiqué dans lequel il rappelle les propos du chef de la majorité, Saad Hariri, qui avait clairement déclaré qu’il « ne cherchait pas à prendre revanche de qui que ce soit, mais aspirait à ce que justice soit faite pour sanctionner les criminels ». Or, a précisé Me Akram Azouri, le comportement de la justice libanaise dans l’affaire de l’investigation sur l’assassinat de Rafic Hariri contredit les affirmations de son fils. Dans son texte, l’avocat a rappelé que M. Sayyed avait envoyé aux différents pôles du pouvoir de la majorité et de l’opposition, dont M. Hariri, une copie officielle d’un mémorandum qu’il avait soumis à la justice libanaise en janvier 2007 ainsi qu’une copie officielle adressée au Conseil de sécurité de l’ONU en juillet 2007, dans laquelle il souligne « le témoignage » du chef de la commission d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, Serge Brammertz, sur les propos avancés par le procureur général près la Cour de cassation, le juge Saïd Mirza, le 8 décembre 2006. Ce dernier avait déclaré devant le chef des enquêteurs « que les considérations politiques qui vont dans l’intérêt de l’État entravent la libération du général Sayyed », a précisé M. Azouri. Il a en outre rappelé que M. Brammertz avait par la suite, le 8 mars 2007, notifié les magistrats libanais qu’il ne détenait aucune information sur le général Sayyed, qui puisse justifier la poursuite de sa détention sous prétexte que l’enquête continue.
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