L'Orient le jour - Assassinat Hariri - Les avocats des quatre généraux qualifient les plaintes contre le juge Eid de « manœuvres dilatoires », 30 Aout 2007.
Les avocats de défense des quatre généraux arrêtés dans le cadre de l’assassinat de Rafic Hariri sont revenus hier à la charge en dénonçant pour la énième fois la détention « arbitraire et illégale » de Jamil Sayyed, Raymond Azar, Ali el-Hajj et Moustapha Hamdane. Lors d’une conférence de presse tenue conjointement par les avocats de défense des quatre officiers, Akram Azouri, Malek Sayyed, Naji Boustany, Youssef Fenianos et Issam Karam, ces derniers ont critiqué les « manœuvres dilatoires » auxquelles ont recouru des « parties tierces » en portant plusieurs plaintes contre le juge d’instruction, Élias Eid, chargé de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri. Le juge Eid avait été accusé par des parties civiles, sur base de suspicions légitimes, « d’avoir eu l’intention de libérer les généraux ». Rappelons que le magistrat avait été récemment dessaisi du dossier, dans un jugement d’avant-droit, sans qu’il n’ait été remplacé par un autre juge pour poursuivre l’enquête. C’est ce que les avocats de défense des généraux ont notamment stigmatisé, affirmant qu’il s’agit d’un « artifice » pour bloquer la procédure judiciaire, « en vue de gagner du temps ».« La mise à l’écart du juge Élias Eid est intentionnelle, visant à retarder le plus possible le procès, en attendant que les préparatifs de la mise en place du tribunal international soient achevés. L’affaire sera à ce moment-là déférée devant la justice internationale », ont soutenu les juristes. Rappelant les différents « vices de fond et de forme » qui ont entaché la décision, la procédure d’arrestation et la poursuite de la détention des généraux, notamment « l’absence de preuves tangibles contre eux », les avocats ont réitéré la demande de libération de leurs clients respectifs, qui, ont-ils soutenu, « sont tous les quatre absolument innocents ».
Les avocats de défense des quatre généraux arrêtés dans le cadre de l’assassinat de Rafic Hariri sont revenus hier à la charge en dénonçant pour la énième fois la détention « arbitraire et illégale » de Jamil Sayyed, Raymond Azar, Ali el-Hajj et Moustapha Hamdane. Lors d’une conférence de presse tenue conjointement par les avocats de défense des quatre officiers, Akram Azouri, Malek Sayyed, Naji Boustany, Youssef Fenianos et Issam Karam, ces derniers ont critiqué les « manœuvres dilatoires » auxquelles ont recouru des « parties tierces » en portant plusieurs plaintes contre le juge d’instruction, Élias Eid, chargé de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri. Le juge Eid avait été accusé par des parties civiles, sur base de suspicions légitimes, « d’avoir eu l’intention de libérer les généraux ». Rappelons que le magistrat avait été récemment dessaisi du dossier, dans un jugement d’avant-droit, sans qu’il n’ait été remplacé par un autre juge pour poursuivre l’enquête. C’est ce que les avocats de défense des généraux ont notamment stigmatisé, affirmant qu’il s’agit d’un « artifice » pour bloquer la procédure judiciaire, « en vue de gagner du temps ».« La mise à l’écart du juge Élias Eid est intentionnelle, visant à retarder le plus possible le procès, en attendant que les préparatifs de la mise en place du tribunal international soient achevés. L’affaire sera à ce moment-là déférée devant la justice internationale », ont soutenu les juristes. Rappelant les différents « vices de fond et de forme » qui ont entaché la décision, la procédure d’arrestation et la poursuite de la détention des généraux, notamment « l’absence de preuves tangibles contre eux », les avocats ont réitéré la demande de libération de leurs clients respectifs, qui, ont-ils soutenu, « sont tous les quatre absolument innocents ».
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