L'Orient le jour - Bush : La Syrie s’ingère dans la présidentielle et le tribunal tarde à être mis en place. Kouchner à « L’Orient-Le Jour » : « Coup d’arrêt à la conciliation » entre Paris et Damas, 5 octobre 2007.
Le président Bush s’entretenant avec Saad Hariri à la Maison-Blanche, hier. Recevant hier Saad Hariri à la manière d’un chef de l’Exécutif, le président George W. Bush et les autres hauts responsables américains ont dans les faits démenti assez largement les analyses selon lesquelles le Liban n’est pas une priorité pour Washington. Soulignant sa volonté d’aider ce pays à se dégager de ses difficultés, M. Bush a axé ses propos sur trois volets : 1 - l’élection présidentielle, au sujet de laquelle il s’en est vivement pris aux « interférences » de la Syrie ; 2 – le tribunal international, dont la mise en place est trop lente, selon lui, et qu’il est nécessaire d’accélérer ; 3 – la lutte contre les groupes extrémistes. Sur ce dernier point, M. Bush a annoncé l’envoi au Liban de l’amiral William Fallon, qui dirige le Centcom, pour évaluer les besoins de l’armée dans cette lutte. M. Hariri s’est en outre entretenu avec le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d’État Condoleezza Rice, le chef du Conseil de sécurité nationale Stephen Hadley et d’autres responsables de l’administration. À Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré à L’Orient-Le Jour que l’assassinat d’Antoine Ghanem a « donné un coup d’arrêt aux efforts de conciliation » entre la France et la Syrie et que les conditions d’une visite à Damas « ne sont pas réunies ».Sur le plan interne, l’ancien député Camille Ziadé a affirmé sans détour à partir de Bkerké que le prochain président devrait être issu du 14 Mars. Nos informations et les correspondances d’Irène MOSALLI à Washington et d’Élie MASBOUNGI à Paris
Le président Bush s’entretenant avec Saad Hariri à la Maison-Blanche, hier. Recevant hier Saad Hariri à la manière d’un chef de l’Exécutif, le président George W. Bush et les autres hauts responsables américains ont dans les faits démenti assez largement les analyses selon lesquelles le Liban n’est pas une priorité pour Washington. Soulignant sa volonté d’aider ce pays à se dégager de ses difficultés, M. Bush a axé ses propos sur trois volets : 1 - l’élection présidentielle, au sujet de laquelle il s’en est vivement pris aux « interférences » de la Syrie ; 2 – le tribunal international, dont la mise en place est trop lente, selon lui, et qu’il est nécessaire d’accélérer ; 3 – la lutte contre les groupes extrémistes. Sur ce dernier point, M. Bush a annoncé l’envoi au Liban de l’amiral William Fallon, qui dirige le Centcom, pour évaluer les besoins de l’armée dans cette lutte. M. Hariri s’est en outre entretenu avec le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d’État Condoleezza Rice, le chef du Conseil de sécurité nationale Stephen Hadley et d’autres responsables de l’administration. À Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré à L’Orient-Le Jour que l’assassinat d’Antoine Ghanem a « donné un coup d’arrêt aux efforts de conciliation » entre la France et la Syrie et que les conditions d’une visite à Damas « ne sont pas réunies ».Sur le plan interne, l’ancien député Camille Ziadé a affirmé sans détour à partir de Bkerké que le prochain président devrait être issu du 14 Mars. Nos informations et les correspondances d’Irène MOSALLI à Washington et d’Élie MASBOUNGI à Paris
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