L'Orient le jour - Les propos de Nasrallah suscitent un tollé dans les rangs de la majorité. Le dialogue aux abonnés absents, la crise fait du surplace, 8 octobre 2007.
Avec le président de la Chambre à Genève, le chef du Courant du futur Saad Hariri aux États-Unis et la fête du Fitr qui s’annonce, la crise interne fait du surplace et le dialogue semble aux abonnés absents. Ce temps mort n’en continue pas moins d’être riche en polémiques.Encore plus que d’habitude, les propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vendredi dernier, qui a imputé à Israël les assassinats politiques au Liban et a proposé l’élection du président au suffrage universel, ont déçu.Le Premier ministre, Fouad Siniora, a reproché à Nasrallah, non sans amertume, de chercher à « blanchir l’assassin ». « Ce sont des positions qui ignorent la fraternité », a-t-il ajouté. Après avoir rappelé la toute-puissance des services de renseignements de la Syrie au Liban, à l’époque ou les assassinats ont commencé, le président Amine Gemayel a affirmé que si le Hezbollah et son mentor syrien sont sincèrement convaincus de la culpabilité d’Israël, ils devront activement coopérer avec la justice libanaise et le tribunal international pour le prouver. Du reste, les responsables de la majorité ont tranché le débat en jugeant anticonstitutionnel l’appel à un référendum lancé par le chef du Hezbollah. La polémique sur les assassinats a éclipsé, sans la faire oublier, la controverse sur l’entraînement des jeunes du CPL. À ce propos, le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, a révélé hier l’ampleur de la tentation milicienne en affirmant qu’ils se comptent « par centaines ».
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