L'Orient le jour - Nassib Lahoud : Si Israël est derrière les attentats, pourquoi la Syrie refuse-t-elle de collaborer avec le tribunal ?, 8 octobre 2007.
Le président du Renouveau démocratique (RD) et candidat à la présidentielle, Nassib Lahoud, a affirmé que « l’on ne peut pas appliquer les résolutions internationales de manière sélective », précisant que « l’élection d’un nouveau président de la République ne suffit pas pour parachever l’application de la 1559 ». « L’article portant sur les armes du Hezbollah doit être appliqué grâce au dialogue et par des mécanismes intégralement libanais », a-t-il ajouté. Nassib Lahoud a estimé que « les parties libanaises doivent élaborer, par le dialogue, une formule qui puisse permettre à l’armée et aux forces de l’ordre de profiter des moyens de défense et de dissuasion que le Hezbollah possède ». Et d’indiquer que « nul ne cherche à confisquer les armes du parti de Dieu, ou à les ôter par la force, mais l’État ne saurait perdurer à moins de monopoliser la détention d’armes ». Répliquant aux propos tenus vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le président du RD a souligné que « la modernisation du régime libanais pour permettre l’organisation d’un scrutin présidentiel au suffrage universel est un processus complexe qui pourrait nécessiter d’autres changements ». «Si les assassinats (qui ont visé des personnalités du 14 Mars) ont été commis par Israël, les parties libanaises aurait dû soutenir à l’unanimité la création du tribunal international et la Syrie aurait dû collaborer (avec l’ONU) », a-t-il indiqué. Et Nassib Lahoud d’appeler une nouvelle fois à l’entente, avant d’insister sur « la nécessité de laisser libre cours à la compétition démocratique, conformément à la Constitution, en cas d’échec du dialogue, d’autant que toutes les parties qui ont participé aux élections législatives de 2005 doivent reconnaître leurs résultats ». « À la fin du mandat (d’Émile Lahoud), si l’opposition cherche toujours à mener le pays vers le vide, le 14 Mars, acculé à choisir entre le vide et l’élection à la moitié plus un, optera pour l’option la moins nuisible pour le pays », a-t-il précisé. Le président du RD a enfin noté que « le sit-in de l’opposition est désormais inutile, vu que l’opposition a abandonné sa revendication portant sur la formation d’un gouvernement d’union nationale avant la présidentielle et que la majorité a accepté de former un tel cabinet, après l’élection du magistrat suprême ».
Le président du Renouveau démocratique (RD) et candidat à la présidentielle, Nassib Lahoud, a affirmé que « l’on ne peut pas appliquer les résolutions internationales de manière sélective », précisant que « l’élection d’un nouveau président de la République ne suffit pas pour parachever l’application de la 1559 ». « L’article portant sur les armes du Hezbollah doit être appliqué grâce au dialogue et par des mécanismes intégralement libanais », a-t-il ajouté. Nassib Lahoud a estimé que « les parties libanaises doivent élaborer, par le dialogue, une formule qui puisse permettre à l’armée et aux forces de l’ordre de profiter des moyens de défense et de dissuasion que le Hezbollah possède ». Et d’indiquer que « nul ne cherche à confisquer les armes du parti de Dieu, ou à les ôter par la force, mais l’État ne saurait perdurer à moins de monopoliser la détention d’armes ». Répliquant aux propos tenus vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le président du RD a souligné que « la modernisation du régime libanais pour permettre l’organisation d’un scrutin présidentiel au suffrage universel est un processus complexe qui pourrait nécessiter d’autres changements ». «Si les assassinats (qui ont visé des personnalités du 14 Mars) ont été commis par Israël, les parties libanaises aurait dû soutenir à l’unanimité la création du tribunal international et la Syrie aurait dû collaborer (avec l’ONU) », a-t-il indiqué. Et Nassib Lahoud d’appeler une nouvelle fois à l’entente, avant d’insister sur « la nécessité de laisser libre cours à la compétition démocratique, conformément à la Constitution, en cas d’échec du dialogue, d’autant que toutes les parties qui ont participé aux élections législatives de 2005 doivent reconnaître leurs résultats ». « À la fin du mandat (d’Émile Lahoud), si l’opposition cherche toujours à mener le pays vers le vide, le 14 Mars, acculé à choisir entre le vide et l’élection à la moitié plus un, optera pour l’option la moins nuisible pour le pays », a-t-il précisé. Le président du RD a enfin noté que « le sit-in de l’opposition est désormais inutile, vu que l’opposition a abandonné sa revendication portant sur la formation d’un gouvernement d’union nationale avant la présidentielle et que la majorité a accepté de former un tel cabinet, après l’élection du magistrat suprême ».
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