L'Orient le jour - Le tribunal international sera formé d’ici à deux mois, d’après le leader du Courant du futur Hariri : L’heure n’est pas aux propositions qui peuvent mener le pays vers l’inconnu, 8 octobre 2007.
WASHINGTON, de notre correspondante Irène MOSALLI
Dans le cadre de sa visite officielle aux États-Unis, le président du Courant du futur, le député Saad Hariri, a rencontré à Washington la présidente de la Chambre américaine, Nancy Pelosi, en présence du vice-président du Parlement, Farid Makari. Il a également été reçu par le président irakien, Jalal Talbani, et par le directeur général du Fonds monétaire international, Rodrigo de Rato.Saad Hariri se rend aujourd’hui à New York où il rencontrera demain le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et son envoyé spécial pour l’application de la résolution 1559, Terjé Roed-Larsen, ainsi que les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Le chef de file du 14 Mars s’entretiendra avec les hauts responsables de l’ONU des préparatifs de la formation du tribunal international ainsi que des moyens d’appliquer les résolutions onusiennes qui concernent le Liban. Par ailleurs, à l’occasion d’une réception organisée par le Courant du futur à Washington, Saad Hariri a répondu au discours prononcé vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Je ne suis pas contre le référendum. Nous pouvons organiser un référendum portant sur le scrutin présidentiel ainsi que sur toutes les questions en suspens au Liban », a affirmé le leader du Courant du futur. « Nous ne craignons pas le vote populaire, mais nous n’abandonnerons ni notre Constitution ni Taëf qui a instauré la paix civile. L’heure n’est pas aux propositions qui peuvent mener le pays vers l’inconnu », a-t-il également prévenu, appelant à « cesser de faire de telles propositions car la Constitution est claire ».Saad Hariri a également affirmé que « le régime syrien a tué Rafic Hariri pour consacrer sa mainmise sur le Liban. Nous voulons vivre en toute liberté et dignité. Et nous demandons à la communauté internationale de sommer ce régime de ne plus s’immiscer dans les affaires libanaises ». Et de révéler que « les juges et le procureur général (du tribunal international) seront nommés d’ici à deux mois ».M. Hariri a aussi indiqué qu’il a demandé à ses interlocuteurs américains de soutenir l’armée, les forces de l’ordre et l’économie libanaises, saluant « les efforts déployés par les FSI et par leur directeur général, le général Achraf Rifi, pour faire face aux bandes qui tentent de s’armer ».Saad Hariri a enfin réitéré son appel au dialogue, exprimant sa « conviction qu’un nouveau président sera élu en dépit des menaces et des tentatives d’intimidation ».
WASHINGTON, de notre correspondante Irène MOSALLI
Dans le cadre de sa visite officielle aux États-Unis, le président du Courant du futur, le député Saad Hariri, a rencontré à Washington la présidente de la Chambre américaine, Nancy Pelosi, en présence du vice-président du Parlement, Farid Makari. Il a également été reçu par le président irakien, Jalal Talbani, et par le directeur général du Fonds monétaire international, Rodrigo de Rato.Saad Hariri se rend aujourd’hui à New York où il rencontrera demain le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et son envoyé spécial pour l’application de la résolution 1559, Terjé Roed-Larsen, ainsi que les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Le chef de file du 14 Mars s’entretiendra avec les hauts responsables de l’ONU des préparatifs de la formation du tribunal international ainsi que des moyens d’appliquer les résolutions onusiennes qui concernent le Liban. Par ailleurs, à l’occasion d’une réception organisée par le Courant du futur à Washington, Saad Hariri a répondu au discours prononcé vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Je ne suis pas contre le référendum. Nous pouvons organiser un référendum portant sur le scrutin présidentiel ainsi que sur toutes les questions en suspens au Liban », a affirmé le leader du Courant du futur. « Nous ne craignons pas le vote populaire, mais nous n’abandonnerons ni notre Constitution ni Taëf qui a instauré la paix civile. L’heure n’est pas aux propositions qui peuvent mener le pays vers l’inconnu », a-t-il également prévenu, appelant à « cesser de faire de telles propositions car la Constitution est claire ».Saad Hariri a également affirmé que « le régime syrien a tué Rafic Hariri pour consacrer sa mainmise sur le Liban. Nous voulons vivre en toute liberté et dignité. Et nous demandons à la communauté internationale de sommer ce régime de ne plus s’immiscer dans les affaires libanaises ». Et de révéler que « les juges et le procureur général (du tribunal international) seront nommés d’ici à deux mois ».M. Hariri a aussi indiqué qu’il a demandé à ses interlocuteurs américains de soutenir l’armée, les forces de l’ordre et l’économie libanaises, saluant « les efforts déployés par les FSI et par leur directeur général, le général Achraf Rifi, pour faire face aux bandes qui tentent de s’armer ».Saad Hariri a enfin réitéré son appel au dialogue, exprimant sa « conviction qu’un nouveau président sera élu en dépit des menaces et des tentatives d’intimidation ».
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