L'Orient le jour - Droit de réponse de Jamil Sayyed, 11 Juillet 2007.
Suite à l’article de Michel Touma publié dans notre édition du lundi 9 juillet, sous le titre L’impair d’un prélat, nous avons reçu de l’avocat de l’ancien directeur de la Sûreté générale Jamil Sayyed, Me Akram Azouri, le droit de réponse suivant :« Michel Touma a le droit de défendre politiquement qui il veut dans le cadre de sa réponse au communiqué de Bkerké et à Mgr Béchara Raï, mais il n’a pas le droit de déformer les vérités historiques. La direction de la Sûreté générale sous le commandement du général Jamil Sayyed, à l’époque syrienne dont on parle, n’a pas été une institution confessionnelle, mais une institution propre, transparente, organisée et loin de toute corruption, si bien que dans un communiqué publié l’été 2004, l’Assemblée des évêques avait rendu hommage à la direction de la SG. Le rapport des Nations unies sur la gestion des institutions publiques dans les pays du Moyen-Orient en 2004 avait placé la SG en tête des institutions au Liban et dans la région. Michel Touma a essayé d’insinuer que la SG était une institution chiite à l’époque de Jamil Sayyed, en donnant des exemples partiels sur le recrutement. Il aurait dû évoquer l’ensemble du personnel de la SG ainsi que sa gestion et sa moralité. »NDLR : Dans son article, Michel Touma n’a évoqué ni de près ni de loin le dernier communiqué de Bkerké. Il n’a fait que déplorer l’interview de Mgr Béchara Raï qui avait accusé le cabinet Siniora d’« islamiser le Liban », soulignant que la marginalisation des chrétiens au sein de l’administration publique remonte aux mandats Hraoui et Lahoud. Michel Touma n’a nulle part souligné que la SG était une « institution chiite » du temps de Jamil Sayyed. Il n’a fait que rapporter, à titre d’exemple, des nominations déséquilibrées, au plan confessionnel, au sein de la SG du temps de Jamil Sayyed pour illustrer uniquement le fait que la marginalisation des chrétiens est bien antérieure à la formation du cabinet Siniora et remonte à l’époque de la tutelle syrienne. Enfin, Michel Touma n’a à aucun moment donné un jugement de valeur sur le fonctionnement de la SG du temps de Jamil Sayyed.
No comments:
Post a Comment