L'Orient le jour - Jamil el-Sayyed : J’ai tenté d’épargner à Saad Hariri une situation embarrassante, 22 avril 2008
L’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil el-Sayyed, a estimé hier que « les communiqués comportant des insultes et des menaces » publiés récemment par le Courant du futur et les députés qui en relèvent doivent être mis sur le compte d’une « faillite politique et éthique », notamment au lendemain du scandale de Zouheir Assidiq et des faux témoins, a-t-il dit. À partir de sa cellule où il dirige pratiquement un bureau de presse – chose inédite dans l’histoire des détentions –, le général Sayyed a indiqué que de tels communiqués ont pour objectif de « faire appel au soutien musclé du public pour maintenir les quatre généraux en détention ». Ils servent en outre « à prouver à l’opinion publique, aux Nations unies et à la commission d’enquête internationale que la détention des officiers s’est désormais transformée en une arrestation arbitraire effectuée sur une base frauduleuse, une détention par la force du pouvoir et celle des démonstrations musclées du public », poursuit le communiqué du général Sayyed.Selon lui, les déclarations du Courant du futur ont « mis dans l’embarras le député Saad Hariri ». Elles ne manqueront pas de « se répercuter sérieusement sur le régime politique libanais, dans la mesure où elles constituent un précédent archaïque dans l’exercice du pouvoir », a-t-il ajouté.Et le général Sayyed d’affirmer qu’il avait « tenté, depuis plus d’un an et demi, d’épargner au député Hariri ce type d’embarras », lorsqu’il lui avait adressé, ainsi qu’aux responsables au pouvoir et dans l’opposition « un mémorandum écrit » dans lequel il révèle « les scandales, violations et faux témoignages dans l’affaire de l’assassinat de son père, dans l’espoir de trouver une solution à ces transgressions, et ce avant qu’elles ne soient rendues publiques », précise encore le communiqué publié par l’ancien directeur de la Sûreté.« Cependant, certaines personnes se trouvant dans l’entourage de Saad Hariri lui ont conseillé la politique de la fuite en avant, notamment dans l’affaire de l’arrestation arbitraire des quatre officiers », a ajouté M. Sayyed.Et de poursuivre en affirmant qu’« il n’est pas trop tard pour le député Saad Hariri de rectifier ces lacunes majeures et de restituer à son père toute sa dignité ».À ce propos, le général Sayyed a conseillé au chef de la majorité de « libérer les juges Saïd Mirza (procureur) et Sakr Sakr (juge d’investigation) des pressions qui sont exercées sur eux en son nom, dans le but d’induire en erreur les enquêteurs et de protéger les faux témoins », a-t-il conclu, soulignant que cette « mise en scène ridicule a coûté aux deux juges leur réputation personnelle et porte atteinte à la crédibilité de l’investigation internationale et de la justice libanaise ».
L’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil el-Sayyed, a estimé hier que « les communiqués comportant des insultes et des menaces » publiés récemment par le Courant du futur et les députés qui en relèvent doivent être mis sur le compte d’une « faillite politique et éthique », notamment au lendemain du scandale de Zouheir Assidiq et des faux témoins, a-t-il dit. À partir de sa cellule où il dirige pratiquement un bureau de presse – chose inédite dans l’histoire des détentions –, le général Sayyed a indiqué que de tels communiqués ont pour objectif de « faire appel au soutien musclé du public pour maintenir les quatre généraux en détention ». Ils servent en outre « à prouver à l’opinion publique, aux Nations unies et à la commission d’enquête internationale que la détention des officiers s’est désormais transformée en une arrestation arbitraire effectuée sur une base frauduleuse, une détention par la force du pouvoir et celle des démonstrations musclées du public », poursuit le communiqué du général Sayyed.Selon lui, les déclarations du Courant du futur ont « mis dans l’embarras le député Saad Hariri ». Elles ne manqueront pas de « se répercuter sérieusement sur le régime politique libanais, dans la mesure où elles constituent un précédent archaïque dans l’exercice du pouvoir », a-t-il ajouté.Et le général Sayyed d’affirmer qu’il avait « tenté, depuis plus d’un an et demi, d’épargner au député Hariri ce type d’embarras », lorsqu’il lui avait adressé, ainsi qu’aux responsables au pouvoir et dans l’opposition « un mémorandum écrit » dans lequel il révèle « les scandales, violations et faux témoignages dans l’affaire de l’assassinat de son père, dans l’espoir de trouver une solution à ces transgressions, et ce avant qu’elles ne soient rendues publiques », précise encore le communiqué publié par l’ancien directeur de la Sûreté.« Cependant, certaines personnes se trouvant dans l’entourage de Saad Hariri lui ont conseillé la politique de la fuite en avant, notamment dans l’affaire de l’arrestation arbitraire des quatre officiers », a ajouté M. Sayyed.Et de poursuivre en affirmant qu’« il n’est pas trop tard pour le député Saad Hariri de rectifier ces lacunes majeures et de restituer à son père toute sa dignité ».À ce propos, le général Sayyed a conseillé au chef de la majorité de « libérer les juges Saïd Mirza (procureur) et Sakr Sakr (juge d’investigation) des pressions qui sont exercées sur eux en son nom, dans le but d’induire en erreur les enquêteurs et de protéger les faux témoins », a-t-il conclu, soulignant que cette « mise en scène ridicule a coûté aux deux juges leur réputation personnelle et porte atteinte à la crédibilité de l’investigation internationale et de la justice libanaise ».
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