L'Orient le jour - Rizk invite Sleimane à fournir des assurances sur quatre points essentiels, 1 decembre 2007.
Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a déploré, dans une déclaration à la presse, que l’opinion publique soit pratiquement tenue à l’écart du débat politique et constitutionnel actuel sur la présidence de la République.En sa qualité de ministre « qui n’appartient à aucun bloc politique et qui n’a d’autre référence que l’opinion publique », M. Rizk a souligné qu’« une condition préalable doit être satisfaite avant d’engager le débat politique ou constitutionnel sur l’amendement constitutionnel ». « Cette condition, a-t-il précisé, porte sur le fait que le général Michel Sleimane, que je respecte, devrait fournir les assurances suivantes :
Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a déploré, dans une déclaration à la presse, que l’opinion publique soit pratiquement tenue à l’écart du débat politique et constitutionnel actuel sur la présidence de la République.En sa qualité de ministre « qui n’appartient à aucun bloc politique et qui n’a d’autre référence que l’opinion publique », M. Rizk a souligné qu’« une condition préalable doit être satisfaite avant d’engager le débat politique ou constitutionnel sur l’amendement constitutionnel ». « Cette condition, a-t-il précisé, porte sur le fait que le général Michel Sleimane, que je respecte, devrait fournir les assurances suivantes :
– Préserver le caractère civil du pouvoir en restant attaché au texte et à l’esprit de la Constitution.
– S’engager totalement à soutenir le tribunal à caractère international formé par le Conseil de sécurité, sur base de la résolution 1757, avec tout ce que cette résolution impose au Liban comme obligations.
– Respecter l’autonomie de la magistrature et se conformer aux décisions prises, conformément à la loi, par le Conseil supérieur de la magistrature, notamment en ce qui concerne les nominations judiciaires.
– Œuvrer à adopter un système électoral susceptible de sortir le Liban du clivage actuel entre majorité et minorité, sur une base sectaire et confessionnelle, et adopter plutôt un système électoral qui rétablirait la présence de deux blocs politiques au sein desquels seraient représentées toutes les communautés. »
Et M. Rizk de conclure : « Lorsque ces assurances seront obtenues, le mécanisme constitutionnel aboutissant à l’élection sera possible. »Signalons, sur un tout autre plan, que le ministre de la Justice a transmis au Conseil supérieur de la magistrature une note dans laquelle il désigne le magistrat qui devrait à son avis être nommé juge d’instruction dans l’affaire de l’assassinat du député-martyr Antoine Ghanem, le 19 septembre dernier.
No comments:
Post a Comment