L'Orient le jour - Sayyed accuse les autorités de vouloir étouffer la piste islamiste, 25 décembre 2007.
Commentant l’acte d’accusation publié par le premier juge d’instruction militaire Rachid Mezher le 18 décembre, dans lequel celui-ci accuse un groupe d’islamistes de préparer des actes terroristes à Zahlé, le général Jamil Sayyed a attiré l’attention du procureur général près la Cour de cassation Saïd Mirza sur les points suivants :Le chef du groupe, le saoudien Fahd Moghamès, faisait partie de ceux qui avaient été arrêtés dans la tentative d’attaque contre l’ambassade d’Italie en 2004 et avait été relâché grâce à la loi d’amnistie en 2005.Le même Fahd Moghamès a reconnu travailler pour le compte du chef d’el-Qaëda au Liban, Hassan Nabaa, qui a aussi bénéficié de la loi d’amnistie et dont le groupe a reconnu avoir participé à l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, ajoutant que Nabaa a donné l’ordre de faire disparaître Aboul Adass et ses compagnons pour qu’ils ne passent pas aux aveux.Selon l’ancien directeur de la Sûreté, cet acte d’accusation montre l’expansion et la liberté d’action des groupes islamistes, alors que les autorités font de leur mieux pour éviter que l’opinion publique ou les médias en parlent.Le général Sayyed s’est ensuite demandé comment la justice libanaise pourrait aboutir à des résultats concluants tant que le procureur général près la Cour de cassation refuse de soupçonner les membres des groupes islamistes et cherche à orienter les soupçons vers une autre direction.
Commentant l’acte d’accusation publié par le premier juge d’instruction militaire Rachid Mezher le 18 décembre, dans lequel celui-ci accuse un groupe d’islamistes de préparer des actes terroristes à Zahlé, le général Jamil Sayyed a attiré l’attention du procureur général près la Cour de cassation Saïd Mirza sur les points suivants :Le chef du groupe, le saoudien Fahd Moghamès, faisait partie de ceux qui avaient été arrêtés dans la tentative d’attaque contre l’ambassade d’Italie en 2004 et avait été relâché grâce à la loi d’amnistie en 2005.Le même Fahd Moghamès a reconnu travailler pour le compte du chef d’el-Qaëda au Liban, Hassan Nabaa, qui a aussi bénéficié de la loi d’amnistie et dont le groupe a reconnu avoir participé à l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, ajoutant que Nabaa a donné l’ordre de faire disparaître Aboul Adass et ses compagnons pour qu’ils ne passent pas aux aveux.Selon l’ancien directeur de la Sûreté, cet acte d’accusation montre l’expansion et la liberté d’action des groupes islamistes, alors que les autorités font de leur mieux pour éviter que l’opinion publique ou les médias en parlent.Le général Sayyed s’est ensuite demandé comment la justice libanaise pourrait aboutir à des résultats concluants tant que le procureur général près la Cour de cassation refuse de soupçonner les membres des groupes islamistes et cherche à orienter les soupçons vers une autre direction.
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