L'Orient le jour - Ban Ki-moon exhorte les responsables à organiser la présidentielle dans les délais et met en garde contre le chaos, 16 novembre 2007.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, n’est pas venu au Liban porteur d’une initiative. Il est principalement venu encourager le consensus et l’entente, mais aussi et surtout mettre en garde contre les dangers de ne pas respecter l’échéance présidentielle. Ses proches collaborateurs lui avaient conseillé de ne pas se rendre à Beyrouth, mais Ban Ki-moon a, envers et contre tout, demandé à son représentant spécial, Geir Pedersen, de lui préparer des entrevues avec les principaux responsables locaux. Message d’encouragement et de soutien, souligné toutefois d’une mise en garde sérieuse contre les risques que présente l’étape à venir, si jamais les élections présidentielles n’ont pas lieu dans les délais. De source diplomatique, on indique que Ban Ki-moon est venu conseiller aux responsables de ne se laisser tenter ni par le vide institutionnel, ni par un gouvernement parallèle, ni par l’élection d’un président au quorum de la moitié plus un. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé hier à l’aéroport Rafic Hariri à 17h30, où il a affirmé devant la presse qu’il était « impératif que le Parlement libanais se réunisse dans les délais prévus par la Constitution et sans ingérence étrangère pour élire le président » de la République.« Il faut que le président élu soit accepté par tous les Libanais », a également affirmé M. Ban, qui était notamment accompagné de l’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen. Il convient de souligner à cet égard que Terjé Roed-Larsen est par ailleurs le principal artisan de la résolution 1559, notamment dans le volet concernant la présidentielle. Dès son arrivée à Beyrouth, Ban Ki-moon s’est rendu à Aïn el-Tiné pour un entretien à bâtons rompus avec le président de la Chambre, Nabih Berry, à l’issue duquel le secrétaire général de l’ONU n’a pas voulu donner de déclaration à la presse. Il s’est ensuite rendu à Koraytem pour discuter avec le chef du Bloc parlementaire du futur, Saad Hariri, en présence de M. Roed-Larsen, du vice-président de la Chambre, Farid Makary, du député Bassem Sabeh et du Dr Ghattas Khoury. M. Hariri a examiné avec le secrétaire général de l’ONU les contacts en cours afin de tenter de mener à bien l’échéance présidentielle dans les délais constitutionnels. Les discussions ont également été axées sur les liens entre le Liban et la Finul, avec une insistance particulière sur le dossier du tribunal spécial pour le Liban et la nécessité d’appliquer les résolutions onusiennes qui concernent le Liban. L’entrevue a duré une heure, puis M. Ban s’est rendu au Sérail où il s’est réuni avec le Premier ministre Fouad Siniora, en présence notamment du ministre des Affaires étrangères (AE) par intérim, Tarek Mitri, et de la ministre des Affaires sociales, Nayla Moawad. Aujourd’hui, le secrétaire général de l’ONU compte se réunir avec le général Michel Aoun, le chef du Bloc de la rencontre démocratique, Walid Joumblatt, et le député hezbollahi Mohammad Fneich. Il donnera une conférence de presse avant son départ, aux alentours de 16h.Il convient par ailleurs de souligner que durant les discussions qu’il a eues avec les différents responsables locaux, Ban Ki-moon a également abordé le dossier du tribunal spécial pour le Liban. Il a indiqué que le successeur de Serge Brammertz, Daniel Bellemare, à la tête de la commission d’enquête indépendante, s’attellera à l’étude du dossier durant environ un mois et demi.Hariri à MoscouDe source diplomatique, on a indiqué, sur un autre plan, que le président russe Vladimir Poutine a adressé à Saad Hariri une invitation urgente pour se rendre à Moscou, toujours dans le cadre des concertations internationales concernant la présidentielle. Après s’être soigneusement tenue à l’écart, la Russie a récemment changé de cap en décidant d’intervenir dans les médiations qui ont pour objet la tenue de l’élection présidentielle dans les délais. De source diplomatique citée par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, on indique que la Russie est désormais déterminée à proposer une formule qui pourrait débloquer la situation. La visite de M. Hariri à Moscou est en effet prévue pour le début de la semaine prochaine, trois jours avant la date de la séance électorale fixée par le président de la Chambre, Nabih Berry. Ces mêmes sources soulignent le refus de M. Poutine de voir le chaos s’installer au Liban et dans la région et que Moscou appuie l’élection d’un nouveau président de la République au Liban dans les délais et dans le cadre d’un consensus entre majorité et opposition. De plus, poursuivent ces sources, les bonnes relations qui prévalent entre Moscou et Damas permettent à Poutine de jouer un rôle auprès du président syrien Bachar el-Assad afin de faciliter la tenue de l’élection présidentielle au Liban, loin du climat de défi et sur la base d’un large consensus.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, n’est pas venu au Liban porteur d’une initiative. Il est principalement venu encourager le consensus et l’entente, mais aussi et surtout mettre en garde contre les dangers de ne pas respecter l’échéance présidentielle. Ses proches collaborateurs lui avaient conseillé de ne pas se rendre à Beyrouth, mais Ban Ki-moon a, envers et contre tout, demandé à son représentant spécial, Geir Pedersen, de lui préparer des entrevues avec les principaux responsables locaux. Message d’encouragement et de soutien, souligné toutefois d’une mise en garde sérieuse contre les risques que présente l’étape à venir, si jamais les élections présidentielles n’ont pas lieu dans les délais. De source diplomatique, on indique que Ban Ki-moon est venu conseiller aux responsables de ne se laisser tenter ni par le vide institutionnel, ni par un gouvernement parallèle, ni par l’élection d’un président au quorum de la moitié plus un. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé hier à l’aéroport Rafic Hariri à 17h30, où il a affirmé devant la presse qu’il était « impératif que le Parlement libanais se réunisse dans les délais prévus par la Constitution et sans ingérence étrangère pour élire le président » de la République.« Il faut que le président élu soit accepté par tous les Libanais », a également affirmé M. Ban, qui était notamment accompagné de l’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen. Il convient de souligner à cet égard que Terjé Roed-Larsen est par ailleurs le principal artisan de la résolution 1559, notamment dans le volet concernant la présidentielle. Dès son arrivée à Beyrouth, Ban Ki-moon s’est rendu à Aïn el-Tiné pour un entretien à bâtons rompus avec le président de la Chambre, Nabih Berry, à l’issue duquel le secrétaire général de l’ONU n’a pas voulu donner de déclaration à la presse. Il s’est ensuite rendu à Koraytem pour discuter avec le chef du Bloc parlementaire du futur, Saad Hariri, en présence de M. Roed-Larsen, du vice-président de la Chambre, Farid Makary, du député Bassem Sabeh et du Dr Ghattas Khoury. M. Hariri a examiné avec le secrétaire général de l’ONU les contacts en cours afin de tenter de mener à bien l’échéance présidentielle dans les délais constitutionnels. Les discussions ont également été axées sur les liens entre le Liban et la Finul, avec une insistance particulière sur le dossier du tribunal spécial pour le Liban et la nécessité d’appliquer les résolutions onusiennes qui concernent le Liban. L’entrevue a duré une heure, puis M. Ban s’est rendu au Sérail où il s’est réuni avec le Premier ministre Fouad Siniora, en présence notamment du ministre des Affaires étrangères (AE) par intérim, Tarek Mitri, et de la ministre des Affaires sociales, Nayla Moawad. Aujourd’hui, le secrétaire général de l’ONU compte se réunir avec le général Michel Aoun, le chef du Bloc de la rencontre démocratique, Walid Joumblatt, et le député hezbollahi Mohammad Fneich. Il donnera une conférence de presse avant son départ, aux alentours de 16h.Il convient par ailleurs de souligner que durant les discussions qu’il a eues avec les différents responsables locaux, Ban Ki-moon a également abordé le dossier du tribunal spécial pour le Liban. Il a indiqué que le successeur de Serge Brammertz, Daniel Bellemare, à la tête de la commission d’enquête indépendante, s’attellera à l’étude du dossier durant environ un mois et demi.Hariri à MoscouDe source diplomatique, on a indiqué, sur un autre plan, que le président russe Vladimir Poutine a adressé à Saad Hariri une invitation urgente pour se rendre à Moscou, toujours dans le cadre des concertations internationales concernant la présidentielle. Après s’être soigneusement tenue à l’écart, la Russie a récemment changé de cap en décidant d’intervenir dans les médiations qui ont pour objet la tenue de l’élection présidentielle dans les délais. De source diplomatique citée par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, on indique que la Russie est désormais déterminée à proposer une formule qui pourrait débloquer la situation. La visite de M. Hariri à Moscou est en effet prévue pour le début de la semaine prochaine, trois jours avant la date de la séance électorale fixée par le président de la Chambre, Nabih Berry. Ces mêmes sources soulignent le refus de M. Poutine de voir le chaos s’installer au Liban et dans la région et que Moscou appuie l’élection d’un nouveau président de la République au Liban dans les délais et dans le cadre d’un consensus entre majorité et opposition. De plus, poursuivent ces sources, les bonnes relations qui prévalent entre Moscou et Damas permettent à Poutine de jouer un rôle auprès du président syrien Bachar el-Assad afin de faciliter la tenue de l’élection présidentielle au Liban, loin du climat de défi et sur la base d’un large consensus.
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