L'Orient le jour - Jamil Sayyed s’en prend aux députés du Courant du futur, 5 novembre 2007.
L’ancien directeur général de la Sûreté générale, le général Jamil Sayyed, détenu à la prison de Roumieh dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, a fustigé, dans un communiqué de presse, l’attitude de certains députés du Courant du futur qui avaient dénoncé récemment les démarches entreprises par les avocats des quatre officiers arrêtés dans le cadre de l’affaire Hariri : Jamil Sayyed, Raymond Azar, Ali el-Hajj et Moustapha Hamdane. « Les réactions impulsives des députés du Courant du futur à l’égard des prises de position appelant les juges à faire prévaloir la justice et à accorder la priorité à une prise de conscience au sujet du sort des quatre officiers sont surprenantes, a souligné M. Sayyed dans son communiqué. Ces prises de position sont intervenues à la suite des démarches entreprises par les avocats des quatre officiers auprès des instances politiques et religieuses, dont dernièrement sayyed Hassan Nasrallah. » Le général Sayyed a affirmé dans ce cadre que le communiqué publié récemment par le Hezbollah, prenant la défense des officiers susmentionnés, s’inscrit dans le prolongement des prises de position similaires adoptées par d’autres chefs spirituels au sujet de cette affaire.
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