L'Orient le jour - La détention de quatre officiers et quatre civils est « arbitraire », selon le GTDA, 23 janvier 2008.
Le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies (GTDA) a jugé « arbitraire » la détention des quatre officiers et de quatre autres civils dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.Le GTDA avait été sollicité, il y a presque un an, par le Centre libanais des droits humains (CLDH). Avec le soutien de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), celui-ci avait demandé au GTDA de formuler un avis sur la détention de huit personnes dans le cadre de l’affaire Hariri.« La privation de liberté de Jamil el-Sayyed, Moustapha Hamdane, Raymond Azar et Ali el-Hajj, Ayman Tarabay, Moustapha Talal Mesio, Ahmad Abdel Aal et Mahmoud Abdel Aal est arbitraire dans la mesure où elle contrevient aux dispositions des articles 9 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel le Liban est partie, et relève de la catégorie III des catégories applicables à l’examen des cas dont est saisi le Groupe de travail », indique le GTDA.« Le Groupe de travail, ayant rendu cet avis, prie le gouvernement d’adopter les mesures nécessaires pour remédier à la situation de ces personnes, conformément aux normes et aux principes énoncés dans le Paste international relatif aux droits civils et politiques », poursuit le texte.De son côté, le CLDH s’est dit « consterné par l’absence d’action de la justice libanaise quant au manitien en détention des personnes citées dans cet avis » et a réclamé « leur mise en liberté immédiate si aucune autre charge n’est retenue contre elles ».Il a réclamé l’ouverture d’une enquête impartiale pour déterminer les raisons pour lesquelles « le pouvoir libanais a persisté dans la violation du droit international dans une affaire qui sera jugée devant un tribunal international ». « Le tribunal ne pourra en aucun cas ignorer cet avis », a indiqué le CLDH.
No comments:
Post a Comment