L'Orient le jour - Sayyed plaide pour une épuration de l’enquête internationale, 13 mars 2008
L’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, s’est « félicité de la position d’un haut responsable de l’ONU qui avait assuré que certains avaient tenté, grâce à de faux témoins, de brouiller les pistes dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et que ceux-là, aussi haut placés soient-ils, seront jugés en même temps que les faux témoins », a indiqué un communiqué de son bureau de presse. Selon le texte, le général Sayyed a affirmé que « cette position internationale a été prise à la suite des mémorandums reçus par l’ONU et selon lesquels le procureur général près la Cour de cassation, le juge Saïd Mirza, et le juge d’instruction près la cour de justice, Sacre Sacre, s’abstiennent, pour des raisons politiques, d’engager des poursuites contre les faux témoins ou d’ordonner leur arrestation, en dépit des conclusions de la commission internationale d’enquête contre eux ». Selon le général Sayyed, « cette situation a encouragé l’avènement d’autres faux témoins, ainsi qu’une perturbation de l’enquête internationale ».Estimant que le tribunal international « dévoilera tout », l’ancien directeur de la Sûreté générale a jugé que « la responsabilité morale commande au député Saad Hariri d’adopter une position ferme, afin de mettre fin à cette mascarade qui porte préjudice à son père spécialement, surtout que les Nations unies se verront contraintes de former une commission d’investigation, pour vérifier la politisation et la perturbation de l’enquête sous l’ancien président de la commission d’enquête, Detlev Mehlis ». Selon M. Sayyed, l’ONU « ne peut pas prouver l’intégrité et la neutralité du tribunal international sans épurer l’enquête de toutes ses anciennes anomalies ».
No comments:
Post a Comment