L'Orient le jour - Le tribunal désormais une réalité, 11 Juin 2007.
C’est fait. Le tribunal international qui doit mettre fin à trente ans de crime politique et d’impunité au Liban a enfin vu le jour hier. Le ministre Charles Rizk a en effet annoncé officiellement la création du tribunal spécial sur base de la résolution 1757 de l’ONU. M. Rizk a invité le Conseil supérieur de la magistrature à se réunir incessamment – probablement aujourd’hui, lundi – afin de désigner douze juges dont quatre seront nommés par Ban Ki-moon pour siéger au tribunal. Si l’obstacle du tribunal est définitivement levé, il reste que le Liban continue à faire face à une crise sur deux fronts : celui de la déstabilisation sécuritaire et celui du blocage politique. Sur le plan sécuritaire, le week-end s’est avéré particulièrement sanglant à Nahr el-Bared, où l’armée a perdu onze soldats dans les combats qui visent à mettre fin à l’existence des dernières poches de résistance des terroristes de Fateh el-Islam. Les forces de l’ordre sont par ailleurs restées sur le qui-vive samedi et dimanche, opérant des perquisitions et des arrestations dans les rangs des terroristes dans la Békaa et au Nord. Au plan politique, l’émissaire français Jean-Claude Cousseran est arrivé hier soir à Beyrouth pour dialoguer avec les différentes parties et paver ainsi la voie à la rencontre interlibanaise informelle prévue à la fin du mois, à l’initiative du Quai d’Orsay, à La Celle-Saint-Cloud.
C’est fait. Le tribunal international qui doit mettre fin à trente ans de crime politique et d’impunité au Liban a enfin vu le jour hier. Le ministre Charles Rizk a en effet annoncé officiellement la création du tribunal spécial sur base de la résolution 1757 de l’ONU. M. Rizk a invité le Conseil supérieur de la magistrature à se réunir incessamment – probablement aujourd’hui, lundi – afin de désigner douze juges dont quatre seront nommés par Ban Ki-moon pour siéger au tribunal. Si l’obstacle du tribunal est définitivement levé, il reste que le Liban continue à faire face à une crise sur deux fronts : celui de la déstabilisation sécuritaire et celui du blocage politique. Sur le plan sécuritaire, le week-end s’est avéré particulièrement sanglant à Nahr el-Bared, où l’armée a perdu onze soldats dans les combats qui visent à mettre fin à l’existence des dernières poches de résistance des terroristes de Fateh el-Islam. Les forces de l’ordre sont par ailleurs restées sur le qui-vive samedi et dimanche, opérant des perquisitions et des arrestations dans les rangs des terroristes dans la Békaa et au Nord. Au plan politique, l’émissaire français Jean-Claude Cousseran est arrivé hier soir à Beyrouth pour dialoguer avec les différentes parties et paver ainsi la voie à la rencontre interlibanaise informelle prévue à la fin du mois, à l’initiative du Quai d’Orsay, à La Celle-Saint-Cloud.
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