L'Orient le jour - L’Élysée, le Quai d’Orsay, Le Caire et Canberra se félicitent de la résolution 1757, 1 Juin 2007.
Le chef de l’État français, les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Égypte et de l’Australie se sont tous félicités, hier, de l’adoption d’un tribunal spécial pour le Liban, saluée comme une victoire de la justice.À Paris, le président français, Nicolas Sarkozy, s’est félicité, hier, de la décision de l’ONU de créer un tribunal international pour juger les assassins de l’ex-Premier Rafic Hariri, estimant qu’elle était une victoire « de la justice contre l’impunité ».« Je me félicite de l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies », indiquait un communiqué de la présidence.« Ce n’est pas une victoire d’un camp contre un autre mais celle de la justice contre l’impunité », précisait le communiqué du palais de l’Élysée.Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, n’avait pas non plus manqué de se féliciter de la création de ce tribunal, affirmant qu’« il n’y aurait pas d’impunité » pour le meurtre de Rafic Hariri.De son côté, le chef du bloc parlementaire du Futur, Saad Hariri, a joint au téléphone le président français, afin de le remercier de l’appui de la France à la mise en place du tribunal à caractère international. M. Hariri a également exprimé sa gratitude « pour la constance de la politique française en faveur de la vérité et de la justice au Liban, l’attachement de la France à la souveraineté et l’indépendance du pays, ainsi que pour son soutien économique aux conférences Paris I, II et III ».Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Gheit, à son tour, a salué la position du gouvernement libanais et de la majorité sur la résolution 1757.M. Aboul Gheit a « salué les positions exprimées par le gouvernement et la majorité au Liban sur l’adoption, mercredi, de la résolution 1757 du Conseil de sécurité de l’ONU », précisait un communiqué de son ministère.M. Aboul Gheit s’est également dit satisfait que le Premier ministre, Fouad Siniora, ait affirmé que « le tribunal ne sera pas utilisé à des fins politiques contre aucune partie », tout en rendant hommage à « l’engagement de la majorité à opter pour la logique du dialogue et de l’unification ».Le chef de la diplomatie égyptienne a espéré que le Liban profite de la période précédant l’entrée en vigueur de la convention sur la création de ce tribunal, le 10 juin, « pour créer le plus large terrain d’entente » sur cette question.Même son de cloche à Canberra, où Alexander Downer, chef de la diplomatie australienne, a favorablement accueilli la nouvelle de la création du tribunal international. « L’Australie a longtemps soutenu les efforts qui visent à juger les responsables de l’assassinat de Rafic Hariri et appelle toutes les parties à coopérer pleinement avec le tribunal spécial », précise le communiqué publié par le bureau de M. Downer.
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