L'orient le jour, Geagea : Le 8 Mars veut maintenir le vide pour barrer la route au tribunal international, 7 février 2008.
Le chef du parti des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a reçu hier à son domicile à Meerab l’ambassadeur de Suisse François Barras. Les deux hommes se sont attardés sur la campagne qui a été lancée depuis une dizaine de jours par l’opposition et qui a notamment été marquée par les incidents du « dimanche noir ». Samir Geagea a souligné dans ce contexte « l’absence de réaction » de la majorité et a rappelé qu’en 1987 l’armée syrienne était rentrée dans la caserne Fadlallah et avait arrêté 24 citoyens « qu’elle a alignés sur le mur puis exécuté, sans que jamais une enquête soit ouverte pour faire la lumière sur cette affaire ». M. Geagea a aussi indiqué qu’il n’était pas en train de comparer cette affaire à celle du « dimanche noir », mais qu’il était bon de s’en rappeler, car « les circonstances sont similaires » et dans les deux cas c’est l’armée qui est « actuellement visée ». « Je suis avec l’enquête qui a lieu aujourd’hui sur les incidents du “dimanche noir”, parce que les Libanais doivent savoir ce qui s’est réellement passé le 27 janvier dernier. Mais, en même temps, nous ne sommes pas d’accord avec l’exploitation politique qui en est faite » et la campagne contre l’armée libanaise qui en découle.S’exprimant sur le tribunal international, le chef des FL a fait valoir que ce tribunal n’était plus « simplement de l’encre sur du papier », mais sera une réalité en juin prochain. « Le chef de la commission d’enquête se transformera alors en procureur général », a précisé M. Geagea, soulignant que les attaques contre le gouvernement lancées par le 8 Mars visent à empêcher le tribunal de se mettre en place. « Le camp du 8 Mars ne veut pas une élection présidentielle au Liban et aujourd’hui nous assistons à des manœuvres tendant à vider les institutions pour paralyser à terme le tribunal international », a-t-il conclu.
Le chef du parti des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a reçu hier à son domicile à Meerab l’ambassadeur de Suisse François Barras. Les deux hommes se sont attardés sur la campagne qui a été lancée depuis une dizaine de jours par l’opposition et qui a notamment été marquée par les incidents du « dimanche noir ». Samir Geagea a souligné dans ce contexte « l’absence de réaction » de la majorité et a rappelé qu’en 1987 l’armée syrienne était rentrée dans la caserne Fadlallah et avait arrêté 24 citoyens « qu’elle a alignés sur le mur puis exécuté, sans que jamais une enquête soit ouverte pour faire la lumière sur cette affaire ». M. Geagea a aussi indiqué qu’il n’était pas en train de comparer cette affaire à celle du « dimanche noir », mais qu’il était bon de s’en rappeler, car « les circonstances sont similaires » et dans les deux cas c’est l’armée qui est « actuellement visée ». « Je suis avec l’enquête qui a lieu aujourd’hui sur les incidents du “dimanche noir”, parce que les Libanais doivent savoir ce qui s’est réellement passé le 27 janvier dernier. Mais, en même temps, nous ne sommes pas d’accord avec l’exploitation politique qui en est faite » et la campagne contre l’armée libanaise qui en découle.S’exprimant sur le tribunal international, le chef des FL a fait valoir que ce tribunal n’était plus « simplement de l’encre sur du papier », mais sera une réalité en juin prochain. « Le chef de la commission d’enquête se transformera alors en procureur général », a précisé M. Geagea, soulignant que les attaques contre le gouvernement lancées par le 8 Mars visent à empêcher le tribunal de se mettre en place. « Le camp du 8 Mars ne veut pas une élection présidentielle au Liban et aujourd’hui nous assistons à des manœuvres tendant à vider les institutions pour paralyser à terme le tribunal international », a-t-il conclu.
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