L'Orient le jour - Jamil Sayyed accuse Mirza et Sakr de prolonger la « détention arbitraire » des quatre généraux, 2 fevrier 2008.
L’ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed (qui demeure aux arrêts dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri), a publié hier un communiqué dans lequel il s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles le gouvernement s’est précipité à accuser les quatre généraux dans le meurtre de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, sachant que dans d’autres circonstances, tels les incidents de Chiyah dimanche dernier, ils ont appelé à « ne pas anticiper les résultats de l’enquête » et par conséquent à ne pas lancer des accusations hâtives.« Pourquoi les quatre généraux ont été alors hâtivement accusés ? » s’est demandé M. Sayyed dans le communiqué, s’interrogeant également sur les raisons pour lesquelles le procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, répète que « l’autorité politique lui interdit de libérer les généraux » et qu’il « a peur pour sa personne du député Saad Hariri ». Idem pour l’enquêteur judiciaire Sakr Sakr « qui tarde à examiner le dossier pour les mêmes raisons », a ajouté le communiqué.M. Sayyed a par ailleurs remarqué que la Haute Commission pour les droits de l’homme des Nations unies avait, dans un rapport officiel remis au gouvernement libanais, souligné que l’arrestation des généraux « est une détention arbitraire et une privation des libertés dont sont responsables les autorités libanaises ». « Cela ne signifie-t-il pas que ce sont les juges Saïd Mirza et Sakr Sakr qui détiennent les libertés ? s’est encore demandé M. Sayyed. « Par conséquent, ne sont-ils pas personnellement responsables de cette prolongation du crime de détention politique ? »
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